C’est un sigle devenu familier pour les épargnants français, mais qui n’est pas forcément compris par eux.
L’ISR, ou « investissement socialement responsable », désigne une approche qui permet de concilier rentabilité et développement durable. Grâce à l’ISR, les particuliers peuvent contribuer à la mise en place d’une économie plus vertueuse et plus responsable.
Il existe plusieurs formes d’ISR :
- l’exclusion : historiquement, il s’agit de la première stratégie ISR. L’épargnant exclut de son portefeuille des actions et obligations d’entreprises œuvrant dans des secteurs d’activité jugés néfastes pour la santé publique, les mœurs ou la planète, comme le tabac, l’alcool, les armes, les casinos, la pornographie, le pétrole ou le nucléaire.
- l’approche thématique : l’épargnant investit dans des fonds composés d’actions et d’obligations d’entreprises actives dans des domaines liés au développement durable, telles que les énergies renouvelables, le traitement des déchets, les transports propres ou la santé.
- l’engagement actionnarial : il consiste, pour les actionnaires, à exiger des entreprises une politique de responsabilité sociale plus forte. Leurs revendications peuvent déboucher sur le dépôt de résolutions en assemblée générale. On parle alors « d’activisme actionnarial ».
- les fonds responsables (approche positive best in class) : ils sont composés de titre d’entreprises ayant les meilleures pratiques en matière environnemental (réduction de la consommation d’eau, recyclage des déchets…), social (diversité, égalité salariale…) et de gouvernance (lutte contre la corruption, transparence des rémunérations des dirigeants…).
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