L’investissement socialement responsable (ISR) tente de nombreux épargnants.

Ces derniers se disent que, quitte à mettre de l’argent de côté, autant que leurs économies soient utiles. En acquérant des parts de fonds ISR, ils estiment - à raison - soutenir financièrement des entreprises qui participent à la lutte contre le réchauffement climatique et à la protection de l’environnement, mettent en place de bonnes conditions de travail pour leurs employés, respectent leurs fournisseurs et sous-traitants ou encore œuvrent au développement économique des territoires. 

Dès lors, ils peuvent se demander quelle part de leur épargne consacrer à l’investissement socialement responsable. En théorie, ils peuvent investir 100% de leurs capitaux dans l’ISR. En pratique, ce serait une erreur sachant que, à l’image des autres fonds, les fonds ISR logés dans un compte-titres, un plan d’épargne en actions (PEA) ou une unité de compte d’un contrat d’assurance vie présentent un risque de perte. Comme pour n’importe quel placement, l’épargnant doit déterminer son profil d’investisseur - c’est-à-dire son appétence au risque -, ainsi que son horizon d’investissement.

S'il recherche avant tout du rendement, quitte à essuyer des moins-values (profil « dynamique »), il peut investir 80% de son portefeuille dans des parts de fonds ISR. S’il souhaite la sécurité en priorité (profil « prudent »), les parts de fonds ISR ne doivent pas représenter plus de 20% de ses actifs. Un épargnant en quête de performance, sans prendre trop de risque (profil « équilibré »), placera au maximum 50% de ses capitaux dans des parts de fonds ISR.

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