Ces dernières années, l’absence d’alternative (TINA) était l’argument massue favorisant les actions face aux obligations. Ce n’est plus le cas. 2022, annus horribilis pour les investisseurs obligataires, a en revanche rendu de sa superbe au rendement du crédit investment grade.

José Antonio Blanco, CIO 3rd Party Clients Switzerland, Swiss Life Asset Managers commente sur l’état actuel des marchés financiers

Dans le détail : 3,7% actuellement contre le creux de 0,1% mi-2021 (emprunts d’entreprise en EUR), 5,1% actuellement vs 1,7% fin 2020 (emprunts d’entreprise en USD). A titre de comparaison, le rendement du dividende sur le EUR Stoxx 600 et le S&P 500 est respectivement de 3,4% et 1,6%, avec une volatilité bien plus forte. Il y a donc une alternative aux actions (TIAA, there is an alternative). Si des écarts plus élevés sont possibles, le carry et la composante de taux du crédit sont une certaine couverture dans un contexte d’aversion au risque. De plus, les obligations d’entreprises ont de solides fondamentaux et la forte activité d’émission ces dernières années a repoussé un peu plus le besoin de refinancement. 

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