D’après une récente étude, les transactions sur les bureaux franciliens ont retrouvé l’an dernier leurs niveaux habituels pour les petites et moyenne surfaces, mais pas encore pour les grandes.
Petit à petit, le marché des bureaux en Île-de-France retrouve son niveau d’avant le Covid. Selon la dernière étude du cabinet de conseil en immobilier d’entreprise JLL (ex-Jones Lang LaSalle) publiée le 6 janvier 2023, la demande placée de bureaux a atteint un peu plus de 2,1 millions de mètres carrés l’année dernière dans la première région économique française. Soit un volume en recul d’à peine 5% par rapport à la moyenne décennale.
Avec 660.500 mètres carrés l’an passé, le volume des moyennes surfaces (entre 1.000 et 5.000 mètres carrés) commercialisées est proche de la moyenne des dix dernières années. Le nombre de mètres carrés sur le segment des petites surfaces de bureaux franciliens (moins de 1.000 mètres carrés) est même légèrement supérieur à la moyenne sur dix ans, avec 738.900 mètres carrés commercialisés en 2022.
Un marché de plus en plus concentré
En revanche, avec 708.900 mètres carrés commercialisés l’année dernière, le segment des grandes surfaces (plus de 5.000 mètres carrés) accuse toujours une chute de 15% par rapport à la moyenne décennale. C’est le signe que les grandes entreprises estiment avoir désormais besoin de moins d’espaces de travail, compte tenu du développement, accéléré par la crise sanitaire, du « flex office » (absence de bureaux attitrés) et du télétravail.
Si le retour à la normale n’est donc pas total, il est sur le bon chemin. Rien que sur les trois derniers mois de l’an dernier, le volume de transactions a représenté près de 602.300 mètres carrés de bureaux commercialisés en Île-de-France.
Autre tendance soulignée par l’étude de JLL : la demandée placée se concentre de plus en plus géographiquement. Les zones de Paris Quartier centre des affaires (QCA), Paris Centre-Ouest, La Défense, Neuilly/Levallois représentent, à elles seules, 45% des transactions réalisées en 2022. Paris QCA, composé du 8ème arrondissement et d’une partie des 1er, 2ème, 9ème, 16ème et 17ème arrondissements de la capitale, arrive largement en tête, avec 22% de la demande placée enregistrée l’an dernier.
Source : https://www.jll.fr/fr/espace-presse/chiffres-immostat-marche-francilien-t4-2022