La demande de bureaux franciliens a augmenté de plus de 30% en 2021, selon les statistiques du marché.

Même si la crise sanitaire semble loin d’être achevée, la région capitale retrouve son dynamisme économique. La preuve : la demande placée de bureaux en Île-de-France a atteint 631.000 mètres carrés au 4ème trimestre 2021, en hausse de 29% par rapport à la même période de 2020, d’après les dernières données d’ImmoStat, un groupement d’intérêt économique (GIE) créé par les quatre principaux conseillers en immobilier d’entreprise (*), publiées le 7 janvier 2022.
Sur 12 mois, la progression est encore plus impressionnante. Toujours selon le GIE ImmoStat, la demande placée de bureaux franciliens s’est élevée l’an passé à plus de 1,83 million de mètres carrés. Soit un bond de 32% comparé à 2020 qui avait, il est vrai, connu deux mois de confinement durant lesquels l’activité économique avait quasiment été mise à l’arrêt en France.

Loyers en légère progression

Autre bonne nouvelle : les loyers des biens neufs ou restructurés ont augmenté de 1% en 2021 pour atteindre 414 euros hors taxe (HT) et hors charges (HC) par mètre carré et par an. Ceux des biens de seconde main ont, eux, cru de 3%, à 415 euros HT et HC par mètre carré et par an.
Certes, il s’agit ici du loyer facial des bureaux (c’est-à-dire le montant inscrit sur le bail). De l’aveu même d’ImmoStat, le ratio ne prend pas en compte les mesures d’accompagnement mises en place par les bailleurs pendant la crise. On y trouve des franchises de loyer, des participations aux travaux et/ou des loyers progressifs.

Demande robuste pour les entrepôts

Toutefois, le prix des bureaux achetés en Île-de-France a connu une petite hausse de 1% au 4ème trimestre 2021, ce qui constitue là-aussi un signe de (légère) reprise. Il s’est élevé, tous types de bien confondus, à 8.220 euros le mètre carré (en intégrant les droits de mutation).
La demande placée en entrepôts de plus de 5.000 mètres carrés a également été robuste l’an dernier dans la région francilienne. En prenant en compte la partie sud de l’Oise, elle a atteint 148.900 mètres carrés, en hausse de 26% par rapport à 2020. Elle s’explique notamment par le développement de l’e-commerce, boosté par le Covid-19.

(*) BNP Paribas Real Estate, CBRE, JLL (ex-Jones Long LaSalle) et Cushman & Wakefield.

Source : https://www.immostat.com/single-post/r%C3%A9sultats-immostat-pour-le-t4-2020