La finance verte : un pouvoir écologique

Le secteur financier ne montrait que très peu d’intérêt dans l’écologie et le développement des énergies jusqu’à récemment. La finance durable est donc une pratique nouvelle qui commence peu à peu à se développer pour faire face aux enjeux environnementaux avec une approche responsable.

Chez Swiss Life AM France, nous avons une vision globale de la responsabilité d’entreprise. Dans notre démarche ESG, nous intégrons les perspectives et les objectifs de nos clients et de la société dans laquelle nous vivons. C’est pourquoi nous avons créé notre gamme de fonds actions à impact social et environnemental :

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SLF (LUX) Equity Climate Impact

SLF (LUX) Equity Environment & Biodiversity Impact

SLF (LUX) Equity Green Buildings & Infrastructure Impact

Qu’est-ce que la finance verte ?

La finance verte est une des nombreuses facettes de la finance durable. En effet, elle regroupe ce qui agit en faveur de la biodiversité tout en alliant les activités humaines. Elle valorise la transition énergétique en préférant l’investissement responsable (IR).
Ce marché se développe en France, même s’il est encore trop en retrait par rapport à la finance traditionnelle. Réduire les émissions de gaz comme le CO2 et le méthane est donc possible, malgré une offre de fonds ISR (investissement socialement responsable) encore trop peu présente.
La finance verte s’inscrit dans les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Elle doit continuer à être fortement soutenue par les États, comme le fonds vert qui aide les pays en développement en leur transférant un fonds solidaire depuis les pays plus riches, afin de protéger des écosystèmes vulnérables à la déforestation, par exemple.
Le Green Bond, ou obligation verte, fait partie des produits financiers d’une économie durable. Dédiés à un projet environnemental, ces emprunts obligataires sont émis par une entreprise ou une collectivité sur les marchés financiers.

Les 7 recommandations du rapport Ducret/Lemmet pour une finance verte à la Française

Le rapport Ducret/Lemmet sert à faire respecter les engagements de Paris (Accords de Paris), signés en 2015 durant la COP21. 7 recommandations y ont été inscrites dans la lutte contre le réchauffement climatique pour favoriser une finance responsable.

  1. Suivre l’évolution annuelle de la transition énergétique et écologique pour mesurer l’effort de réallocation des flux financiers nécessaires.
  2. Les investissements publics doivent penser à la réduction des gaz à effet de serre, ou du moins à rester dans la trajectoire 2° (la valeur à ne pas dépasser pour éviter tout changement climatique irréversible).
  3. Les financements privés peuvent désormais investir en énergies renouvelables matures à la place de la majorité des fonds publics, ainsi, ces derniers pourront être utilisés pour financer d’autres écotechnologies plus contemporaines.
  4. Rénover les bâtiments publics existants pour qu’ils soient aux normes énergétiques.
  5. Mieux soutenir la structuration de guichets uniques, ainsi que le Fonds de garantie pour la rénovation énergétique et l’éco-PTZ.
  6. Encourager les entreprises à adopter des politiques de transition écologique et énergétique.
  7. Préférer des bornes de recharge électrique financées par le secteur privé.

Des investissements toujours en manque pour financer la transition énergétique

En 2019, d’après l’I4CE (Panorama des financements, édition 2020), 47,9 milliards d’euros ont été investis dans le climat. Pourtant, cela reste insuffisant. Il manquerait de 13 à 17 milliards. Une impulsion publique permettrait de déclencher suffisamment de financement durable. 9 milliards d’euros par an permettraient d’obtenir 21 milliards d’euros d'investissements supplémentaires chaque année.
L’investissement privé doit être encadré pour qu’il puisse se joindre en plus grand nombre pour l’environnement.

Finance verte : les solutions pour pallier le manque de financement

Face au constat du manque de financement qui ne date pas d’hier, Pascal Canfin et Philippe Zaouati ont remis un rapport pour mobiliser 10 milliards d’euros d’investissements privés dans la transition écologique, faisant office de feuille de route.

L’accélération des investissements dans l’électricité renouvelable
La production d’électricité renouvelable est souvent entravée par un manque de financement, une opposition locale ou un retard administratif qui ne le conçoivent pas sur le long terme.

L’investissement dans les travaux de rénovation énergétique des logements
En progrès depuis 2011, l’immobilier durable ne réduit pas encore assez la consommation d’énergie pour atteindre les objectifs nationaux.

Les investissements dans la production de chaleur renouvelable
La production de chaleur renouvelable a connu une rapide expansion, notamment grâce aux pompes à chaleur, mais qui sont toujours concurrencées par le secteur d’activité des énergies fossiles, qui ont un impact environnemental catastrophique.

Les investissements dans les infrastructures de transport
C’est un secteur qui est bien financé et en hausse ; il atteint presque les objectifs nationaux.

Les investissements dans les véhicules bas-carbone
Ils sont efficaces pour atténuer l’empreinte carbone et sont de plus en plus vendus, mais ils restent toujours en vente minoritaire sur le marché du véhicule. La majorité vendue émet plus de CO2 que les objectifs nationaux du plan climat.

Le secteur financier doit encore lever les freins de la finance verte
Dans le livre L’illusion de la finance verte, Alain Grandjean et Julien Lefournier abordent les limites des financements verts. Cet ouvrage dénonce plusieurs éléments remettant en cause la capacité de la finance à mettre en place les leviers pour le développement durable.

La finance verte est encore trop dépendante des investissements publics
Les investissements verts ne sont rentables que grâce aux entités publiques. En fait, l’énergie renouvelable a des coûts non négligeables à court terme et sa performance énergétique n’attire pas. Une entreprise à elle seule ne peut réaliser ce pas sans investisseurs responsables.

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