Nombreux sont les épargnants à penser que les fonds d’investissement socialement responsable (ISR) offrent une rentabilité moindre par rapport aux fonds « classiques ».
Ils se disent qu’en respectant les bonnes pratiques en matière environnementale (réduction des émissions de CO2, recours aux énergies renouvelables, recyclage des déchets...), sociale (parité salariale, respect du dialogue social, promotion de la formation professionnelle...) et de gouvernance (lutte contre la corruption, transparence des rémunérations des dirigeants, nomination d’administrateurs indépendants...) - les fameux « critères ESG » -, les entreprises sont moins performantes.
En vérité, c’est plutôt l’inverse. Parce qu’elles s’adaptent mieux au changement climatique, parce qu’elles ont mis en place de bonnes conditions de travail et qu’elles sont gérées de manière plus transparente, les entreprises répondant aux critères ESG ont tendance à réaliser de meilleurs résultats financiers. Et par ricochet, les fonds ISR, composés de titres de ces entreprises, surperforment.
Selon une étude publiée le 3 mars 2021 par le centre d’information Novethic, les 340 fonds verts commercialisés en Europe ont servi une performance moyenne de 14,2% en 2020. La rentabilité a même atteint 38% pour les fonds dédiés exclusivement aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique. D’après DWS Research Institut, le rendement annuel moyen des actions des entreprises américaines et européennes respectant les critères ESG sera supérieur de 0,9 point de pourcentage par rapport aux titres « traditionnels » entre 2021 et 2030.
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